Henrik Oppermann

Avec les progrès de la technologie vidéo, nous nous trouvons dans un monde immersif de vidéo à 360° et de son 3D. Cela permet l'utilisation de technologies existant déjà, comme les images stéréoscopiques et l'ambisonie. L'ambisonie est la voie à suivre pour accompagner la vidéosphère 360, car c'est son équivalent audio. Le son 3D résout les problèmes de narration de la réalité virtuelle. Il vous permet de guider le public au travers de repères audio. Mais il introduit également des questions quant à notre approche actuelle du mixage de la musique.

Chez Visualise, nous avons réalisé quelques expériences musicales et travaillé avec des groupes comme Kasabian et Imagine Dragons. Mon approche de l'enregistrement de la musique live lorsqu'il est destiné à accompagner de la vidéo à 360° consiste à utiliser le VR Mic AMBEO et d'autres pistes enregistrées à partir de la table de mixage.

La combinaison des deux me permet de générer n'importe quelle position d'écoute au sein de l'espace de la prestation. J'utilise le VR Mic comme micro d'ambiance et les pistes individuelles comme des sources sonores spatialisées. C'est important pour les multiples angles des caméras, qui peuvent être placées dans le public ou sur scène, afin de créer une expérience propre à la RV.

Sur des productions de cette envergure, vous avez généralement une table de mixage offrant la possibilité d'enregistrer individuellement les pistes.

Le VR Mic apporte une grande flexibilité au processus de postproduction. Vous pouvez tourner la sphère selon l'angle dont vous avez besoin et aussi changer l'accentuation dans les directions que vous voulez mettre en avant. Avec les bons plug-ins, vous pouvez même corriger différemment le son de n'importe quelle partie de la sphère.

L'approche de type VR Mic + sous-groupes ou « stems » vous permet de créer des mixages transposables sur n'importe quel support. Qu'il s'agisse de son stéréo ordinaire, de son binaural dynamique pour casque ou de configurations d'enceintes quelles qu'elles soient.